All'interno di " Chansons légères et lourdes de sens " un " dialogo centrifugato fra Lui ( Jérome David ) e Elle ( Valerie Borgel ), intitolato : " Un niente di spoglia "
Un rien te déshabille
LUI
Dans la cervelle de la machine a laver
ton "blue jean" a eu une drôle d'idée
il en a rigolé de bon coeur
et comme tes mains étaient encore dans les poches
j'en ai profité pour regarder ton cul dans les yeux
alors que penchée sur le sac de linge sale
tu flottais sur mes lacs de singe sale...
ELLE
Un rien te déshabille
Le bras d’une chemise qui frôle la situation
Une fausse hésitation au décolleté du vide
L’œil froissé d’une noyade
L’essorage du possible
Je me glisse en nuisette dans la conversation
Histoire de t’oublier dans un sac de couchage...
LUI
Tu sais changer les ampoules
en courant d'air
embrasser les salops
sans te lasser des lassos
tu te maquilles comme une allumette
mais c'est moi qui t'ai appris
que la vie avait deux bouts...
ELLE
Tu m’as appris à lire l’oreille des sourds
A griffer de velours le sang de nos frissons
A tapisser l’enfer de néons bariolés
A tricoter les jours au fluo de ta barbe
A rendre l’âme au diable avant de l’abîmer
Un rien te déshabille
Tu es nu et mon rimmel vient de couler
Jérome David, Valerie Borgel
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